Argument :
- C’est probablement un des mérites du psychodrame d’avoir contribué à réintroduire la notion du corps. Nous ne saurions travailler sans de constantes et réciproques liaisons entre les zones érogènes, leur unification sous le contrôle du Moi, les affects qui les animent et qu’elles engendrent et les relations qu’elles ont avec le monde des objets internes et externes. C’est la circulation de l’énergie de l’affect partagé entre le patient et les thérapeutes, qui facilite les nouvelles liaisons entre le corps et le langage.
- La possibilité de toucher au corps du patient, de le mimer, d’en parler, loin de provoquer une blessure narcissique, permet de le réinvestir avec une modification qualitative de l’investissement mis en jeu. Mais cette érotisation doit être judicieusement dosée, restant gratifiante pour le narcissisme et frustrante sur le plan pulsionnel.
- Pour comparer les thérapies corporelles et le psychodrame, je propose d’examiner leurs différences et leurs similitudes à partir de cinq concepts : la tiercéité, le pare-excitation, la réflexivité, le clivage et enfin le transfert.
- Isaac SALEM
En Pdf : Programme des conférences | Bulletin d’inscription
Bibliographie
Amar, Bayle Salem : formation au psychodrame analytique, Dunod 1988
Bayle G : clivages, moi et défenses PUF 2012
C.Marcilhacy : les médiations thérapeutiques, in Press 2017
Pous G : Thérapie corporelle des psychoses, L’Harmattan 1995
Isaac Salem : vues nouvelles sur le psychodrame psychanalytique
Attention, la clôture des pré-inscriptions aura lieu le MARDI 27 février 2018 par courrier (le cachet de la poste faisant foi) et exceptionnellement le VENDREDI 2 mars 2018 à 16h sur le site. L’inscription sur place reste possible en fonction des places encore disponibles.